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Explo-SES-2nde1

Explo-SES-2nde1
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4 novembre 2010

A quoi sert la PUB ?

 

La publicité
enjeux économiques et sociaux ...

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I/ La publicité : Comment ça marche ?

1) Une analyse historique
Cet extrait (8') de "Je consomme donc je suis" (documentaire américain, vu sur Arte/ thema, le 29/06/2010) analyse le rôle et l'impact de la publicité sur les comportement individuels et sur les effets de "civilisation" de notre "société de consommation"...


Rôle et impact de la publicité

Commentaire :

2) Une analyse actualisée
- .Rien ne vaut un petit texte de synthèse ! (difficile mais explicable) ...


II/ Mise en application : une sélection de pubs "remarquables" :

- Alimentaire : Ados, cœurs de cible : CRUNCH a percé vos âmes ! (En 14 secondes, c'est pas fort ?)

Commentaire :

- Alimentaire : La Marque, c'est Divin ! N'est-ce pas Nespresso ?

Tout d'abord l'acteur principal de cette « mini-saga » qui n'est autre que Georges Clooney, l'idole de nombreuses personnes de différents âges. Cette publicité peut toucher plus de consommateurs avec ce personnage célèbre pour ses nombreux films. Les publicitaires espèrent pousser les consommateurs à acheter afin de «ressembler» à leur idole en utilisant les mêmes produits que lui.
Ensuite vient le slogan qui est accrocheur et très facile à mémoriser pour bon nombre d'éventuels consommateurs. Puis la musique dont la mélodie reste en tête et provoque chez certains une émotion particulière.
Et puis cette publicité est présentée comme une histoire, et même comme une série, avec les variations possibles pour chaque machine.
Cette publicité est mondialement diffusée, et les publicitaires savent bien que plus les consommateurs sont nombreux à éprouver la même envie et plus leur désir de consommer est grand.

Depuis l'apparition du «storytelling», une évolution très nette s'est effectuée. Au début la marque, suffisait à la publicité, puis le logo est apparu, et enfin une histoire créée spécialement pour chaque publicité. Dans cette publicité, Georges Clooney achète une nouvelle machine à café, puis a un accident : un piano tombe du ciel. Il se retrouve alors au Paradis, entouré d'anges, qui lui offrent une seconde vie en échange de sa machine à café Nespresso. Preuve que cet objet a atteint une perfection plus que divine !
Ces courts films de quelques secondes sont réalisés pour divertir mais aussi pour que le spectateur adhère au côté magique de l'histoire et du produit, puisqu’il y a déjà un début de magie dans cette émotion collective créée par la marque.

Cette publicité reflète aussi quelques déterminants sociaux de la consommation :
- D’abord elle s’adresse à un désir de conformisme dans le confort en s’adressant à un grand nombre d'individus allant des adolescents aux seniors, le sexe ne jouant pas un rôle déterminant : tous sont censés admirer l'acteur et, comme lui, apprécier ce produit.
- Cependant, même si le style est plutôt classique, ce niveau de confort regroupe cependant des individus d'une classe élevée. Ainsi, la marque se positionne pour apporter la distinction des classes plus élevées.

Bellus Laurène et Barnier Lauriane

- Alimentaire : D'ailleurs Hollywood (chewing-gum) fait tomber la neige !

Commentaire :

Dans publicité, la musique utilisée est euphorique et entraînante. En l'écoutant le spectateur est attiré, il est pris par l'élan de la musique. Cette publicité transmet une véritable joie de vivre. En gros, si vous prenez de ce chewing-gum vous serez heureux …sauf si vous êtes de ceux qui n'aimeraient pas pouvoir faire jaillir de la neige en volonté en plein été ! Certes cette publicité est caricaturale mais donne envie. C'est là que l'on voit l'intelligence des publicitaires. Ce n’est pas tout, quand l'homme ayant mastiqué le chewing-gum va dans la salle de gym, on voit un groupe de femmes qui sont attirées par la fraîcheur qu'il dégage. Le consommateur qui n’apprécierait pas  assez la fraîcheur pour lui-même est prié de s’imaginer que « En mangeant cela j'aurais les femmes que je veux ! » 

Cette publicité s’attribue des pouvoirs magiques. Comment peut-on croire que cette marque peut faire jaillir de la neige de la bouche du consommateur ? Cette image tire son pouvoir du fait que beaucoup de spectateurs l’ont aimée en même temps. Ainsi le consommateur, au moment d'acheter des chewing-gums, se rappellera du charme qu’a pu exercer cette publicité sur d’autres, et voudra profiter de cette bonne image.Elle peut donc être déterminante dans son choix.

Cette publicité fait aussi appel à un déterminant social de la préférence pour un produit. Elle suggère que consommer cette marque de chewing-gum sera utile non seulement à soi (haleine fraîche) mais aussi à son entourage, à ses collègues (allusion au passage où le héros de la pub rafraîchit la canette de son collègue). Le consommateur devrait donc acheter ce produit pour être apprécié dans un groupe, pour être « bien intégré » et même « intégrateur »…Le "consom'acteur" pensera plutôt que tous ces arguments sont complètement manipulatoires.

Convers Robin, Cattrat Guillaume et Descaves Vincent

- Vestimentaire : Et Nike ? Tout simplement pour sauver votre vie !
... ou encore Nike ...pour écrire un futur radieux ... le mien !

Commentaire :

- Vestimentaire : On allait presque en oublier le sexe ! Les Jeans Diesel ne l'oublient pas  !

Commentaire :

La publicité Diesel est une pub qui peut fonctionner parce qu'elle a été conçue par des gens qui en savent plus que le consommateur moyen sur ce qui lui procure de l'émotion. Ici c'est une publicité qui s’adresse à des garçons alors on insiste sur les images de virilité associées à ce vêtement. C'est donc une pub qui s'introduit dans l'univers des pulsions adolescentes pour les flatter quelles qu'en soient les conséquences, pourvu que ça permette de vendre. Ici la pub suggère que si on porte un jeans diesel on va pouvoir faire les conquêtes que l'on souhaite.

La publicité Diesel fait des "prophéties auto réalisatrices" puisqu'elle fait partager à beaucoup de monde la même illusion en même temps. Ici c’est l'illusion de faire les conquêtes qu'il souhaite. Comme ce rêve est proposé à beaucoup de garçons et de filles, on peut penser qu’il devient un peu réalité au moins pour tous ceux qui y ont été un peu sensibles. Donc la pub « s'auto divinise » et « l'acte de consommer devient alors un exercice de communion, planétaire » puisque cette pub a une diffusion mondiale.

La publicité de Diesel fonctionne a base de conformisme. Ici, si la personne est célibataire elle va pouvoir faire des conquêtes avec ce super jeans et va donc rentrer dans le statut social de "en couple" mais elle fonctionne aussi a base de distinction car il pourra être a la mode et avoir plus de conquêtes et surtout celles qu'il souhaite alors que les autres ne pourront pas faire la même chose. L’argument fort est celui de la réussite de la conquête en particulier, et donc de la réussite sociale en général. Car si on va l'acheter en pensant à cette ambition, on va sûrement entrainer les autres à l'acheter.

BERAUD ALEXIA & ANTHOUARD CATHIE

- Cosmétique : Les parfums Axe (campagne d'affichage) non plus ... (avec un regard très masculin sur les femmes !) ... et Axe toujours, fantasmes toujours ...

Commentaire :

- Cosmétique : Un parfum Chanel pour homme : Egoïste : tout un programme !... (Plus moi que moi, tu meurs !)
                          version 1      version 2

Commentaire

- Cosmétique : Deux parfums pour femmes (ou plutôt pour Femme !) (Enfin, on a bien les divinités qu'on mérite...)
                          L'Oréal         Dior

Cette publicité ne nous montre pas des images "subliminales" mais des images qui suggèrent que le parfum est une substance "surnaturelle", afin d'impressionner le consommateur. Selon la publicité ce serait un parfum qui nous ferait nécessairement « succomber ». La musique de fond a quelque chose d’"hypnotisant" qui associe l'achat de ce parfum au bien être absolu. Le tout a un effet euphorisant.
Lorsque la femme plonge dans le bain d'or en s'approchant du parfum, on sent cette envie incontrôlable qu'elle a, ce désir pour le parfum se trouve placé au sommet de l’échelle de tous ses désirs.
Cela montre que les publicitaires en savent plus que les spectateurs sur la stimulation du désir par la surenchère.


 

Cette publicité fait partager des "prophéties auto-réalisatrices", elle nous impose collectivement une sorte d'illusion de beauté et de désir envers ce parfum. Le spectateur, qui est également le consommateur subit une sorte d'hallucination devant ce parfum, que tout le monde doit désirer en même temps, et c’est ça qui devrait le forcer inconsciemment à acheter ce produit.


 

La publicité concernant ce parfum d'une grande marque, nous donne l'illusion et le sentiment, que si nous achetons ce produit nous sortirons de la masse, du conformisme.
En effet, le message subliminal ainsi que la réaffirmation du prestige de cette grande marque doivent donner une sensation de distinction positive voire élévatrice par rapport à la condition humaine ordinaire. Afin de réaliser ce clip, les publicitaires ont utilisés un endroit, un cadre spécifique, sortant de l'ordinaire et de toute beauté, ils ont pris un mannequin qui finit de "diviniser" ce produit. Cette publicité joue sur l'émotion mais aussi sur les désirs, explicites et implicites, intimes et sociaux, des femmes.

Nina FERREIRA et Farah TAIK

- Téléphonie mobile : Mais pour réenchanter le monde, il y a encore l'épique ! Bouygues lance l’assaut !

Commentaire :

- Loisirs : Cependant, ne pas oublier le retour des valeurs de l'authentique, avec Mc.Donald's "Venez comme vous êtes"...

La pub de Mc Donald's nous dit "vous serez heureux" avec le slogan "Venez comme vous êtes". La fait d'être soi-même, de ne pas changer de personnalité donne une sensation de bien-être. La pub fonctionne parce que les créateurs de la pub arrivent à manipuler nos craintes et nos désirs. Ainsi ils arrivent à nous attendrir en mettant en scène deux personnes âgées qui revivent leur jeunesse en se faisant passer pour des jeunes grâce à internet afin qu'ils puissent en quelque sorte se retrouver. Et justement le Mc Donald's est l'endroit idéal pour discuter... Donc ils arrivent à toucher notre sensibilité, c'est à dire qu'ils nous procurent de l'émotion, alors on est plus disposé à acheter.
Les publicitaires créent des histoires liées au produit car l'être humain est ainsi fait qu'il réagit par ses émotions aux histoires. C'est ce qu'ils font pour Mc Donald's. Dans chacune de ses publicités, Mc Donald's crée des petites histoires.
En faisant adhérer le spectateur en même temps à une histoire et au produit qui la rend plus belle, la publicité est proprement "hallucinante". Si on admet cette thèse, on peut trouver, dans la publicité étudiée, une tentative de créer une illusion collective qui peut faciliter les adhésions et les achats car dans chaque pub de Mc Donald's, tout le monde peut se reconnaître positivement à travers une personne des publicités de Mc Donald's (exemple : les deux personnages âgés qui mentent).
Enfin, cette publicité joue sur un déterminant social : la volonté des plus âgés d’être intégrés dans le monde des jeunes et de la modernité. Mc Donald's n’est plus présenté comme un endroit pour restaurer les jeunes et un lieu de rendez-vous pour eux : même les personnes âgées peuvent y venir et pas seulement pour accompagner leurs enfants. Et on n’y vient pas seulement pour manger, mais aussi pour discuter pour participer à une socialisation intégratrice.

Randrianjana Tiana & Sémoulin Fanny

 

Cette publicité a utilisé deux principes pour obtenir le succès qui est le sien :
- « Venez comme vous êtes » fait comprendre explicitement au client que venir chez McDonald’s le rendra en quelque sorte plus heureux (pas seulement en consommant la nourriture proposée, mais en venant apprécier ce lieu de rencontre même si on n'est pas très jeune par exemple).
- La musique d’ambiance de cette publicité incite aussi à rire puisque les personnages ne sont pas comme on pourrait les imaginer à première vue. Le spectateur est donc détendu et quelque part près à rire devant cette publicité grâce à sa musique. Ici, l'humour fait partie de la "démonstration" et de la séduction.
Cette publicité reflète l’analyse certains ressorts de la publicité moderne puisque, comme l’explique la synthèse, cette « pub » essaye bien de créer la fameuse « prophétie réalisatrice » commune à tous les spectateurs. En effet, lorsque l’on regarde les autres pubs de McDonald’s, on constate que les personnages changent souvent : ici ce sont des personnes âgés, dernièrement une petite fille de 4-5 ans est apparue sur nos écrans … Ceci prouve bien que la multinationale essaye de faire passer son produit comme LE point commun à tout type de personne de n’importe quel âge ce qui renvoie à l’idée de « communion ». Cette technique est puissante puisqu'il suffit que les spectateurs adhèrent à ce message pour qu'ils participent, et donc réalisent la légende qu'on a inventée pour les séduire.
Le déterminant social démontré ici est simple, c’est en quelque sorte l’intégration dans le « groupe social » de la jeunesse. En effet, voir ces deux personnages plutôt âgés se comporter comme des ados (avec le chat sur internet) fait sourire mais en validant un impératif de paraître jeune qui est une norme dans notre société. A partir de ce sourire, McDo dispense les personnes âgées d'en faire trop et veut faire croire au futur client que venir consommer chez McDonald’s suffira pour le « rajeunir » d’une certaine manière. Ainsi, il confirme la norme sociale sur laquelle il s'appuie.

Chambon Joannès et Chanut Romain

- Alimentaire : Or l'authentique, c'est d'abord MOI ! Avec Gerblé, "écoutez votre corps, il vous le dira"...

Commentaire :

- Alimentaire : L'authentique, mais faire attention à sa ligne... Injonction paradoxale ? Milka libère le plaisir !

Commentaire :

- Alimentaire  : Deux valeurs montantes : Care et écologie. Les marques prennent soin de nous et Contrex accompagne les femmes ...

Commentaire :

- Energies : L'écologie ? Parlons-en ! Pour Butagaz, c'est simple, ça doit rimer avec Pouvoir d'achat ...

Commentaire :

- Automobile : Refaire l’histoire ? C'est possible, avec Citroën

Commentaire :

 

- Bancaire : Pour les banques, le problème est de se refaire une virginité, donc retour aux fondamentaux, en vous aidant vraiment à accéder au logement ! Alors, laquelle préférez-vous ?
     * BNP-Paribas , qui fait face à la crise du logement ... ou,
     * Société Générale, plus que jamais à votre écoute ...

Commentaire :

- Distribution : Sans oublier la valeur éternelle de l'économie de marché ! Avec Carrefour qui libère les promos !

Commentaire :

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27 octobre 2010

Consommation et prix de la téléphonie mobile

Consommation et prix de la téléphonie mobile...

 

En Mars 2009 quelques journalistes ont mené l'enquête sur les prix des abonnements aux mobiles en France, et voyons ce qu'ils ont rapporté (reportage de 4 minutes dans l'émission de France 5 "C'est notre affaire" ) :

 

 

Questions :

1) Que signifie la phrase « Le budget de la téléphonie mobile a été multiplié par 6 en 10 ans chez les ménages français » ?
Comment pouvez-vous définir ce qu’est un coefficient multiplicateur ?
Comment peut-on dire la même chose en utilisant la notion d’indice (base 100 il y a dix ans) ?
On peut dire aussi que ce poste du budget des ménage a augmenté de combien en pourcentage ?

 

- Cela signifie que il y a 10 ans les ménages français dépensaient 6 fois moins d'argent en matière de téléphonie mobile. Aujourd'hui, leur budget est 6 fois plus grand sur ce poste de dépense. Par exemple si les français dépensait 20€ par mois il y' a 10 ans, de nos jours il dépenserait 6 fois plus donc 120€
- Coefficient multiplicateur : C'est le nombre par lequel il faut multiplier la valeur de départ pour obtenir la valeur d'arrivée ; donc, par définition : cm = VA/VD.
 
- Si l'on utilise la notion d'indice de base 100 il y a 10 ans, on peut dire que si la dépense avait été de niveau 100 en 1999 elle aurait atteint, en 2009, le niveau 100 x 6 = 600
- Cette présentation permettait, sans calcul supplémentaire, de voir que ce poste du budget des ménages a aumenté de 500 pour 100 au départ, il a donc augmenté de 500%

Joannès CHAMBON et Romain CHANUT

 

2) Qu’appelle-t-on la demande de téléphonie mobile des ménages français ?

On appelle la demande la quantité d'un bien ou d'un service qu'un individu ou que l'ensemble des individus intéressés par ce bien ou par ce service, souhaite acheter, à un prix donné
Par conséquent, on peut dire que la demande de téléphonie mobile des ménages français, est l'ensemble des contrats de T.M. que les français renouvellent chaque année pour leurs besoins familiaux ou autres...
CHARLES & DAVID

 

   

3) Est-ce la baisse des prix de ce service qui est à l’origine d’une si forte poussée de la demande ? Sinon comment peut-on l’expliquer ?

Ce n'est pas la baisse des prix de ce service qui est à l'origine d'une si forte poussée de la demande, mais c'est le besoin d'avoir un téléphone. La mentalité de la population a muté Elle montre un besoin important a une téléphone mobile pour transmettre des messages rapidement et avoir une réponse presque instantané. On remarque aussi que les forfaits proposés par les opérateurs sont de plus en plus tentants par les rajouts d'options jusqu'alors inexistantes. Les jeunes sont de plus en plus sensibles à cet outil car il permet de rentrer dans une autonomie toujours contrôlée a minima par les parents. De plus il y a la création de forfaits adaptés a leurs besoins. On remarque aussi que tout est fait pour inciter les jeunes, de plus en plus tôt, a posséder un portable.

CHARLES & DAVID
 


 

 

4) Qu’appelle-t-on l’offre de téléphonie mobile en France aujourd’hui ?

5) Qui est responsable de cette offre ?

6) Comment est-elle organisée ? En quoi consistent les « produits » (paquets de services) dans ce secteur ?

7) Peut-on dire que l’offre est très diversifiée ? Et très concurrentielle ? Justifiez.

8) Pourquoi est-il difficile de faire « le bon choix » dans cette offre ?

9) Pourquoi les prix des offres de téléphonie mobile sont-ils plus élevés en France que dans beaucoup d’autre pays ? Donnez un exemple.

10) Qu’appelle-t-on la marge commerciale du vendeur

11) Dans quel sens auraient dû « normalement » évoluer les prix de la téléphonie mobile entre 2005 et 2009 ? Trouvez la raison économique et rappelez la raison « administrative ». Et pourquoi est-ce que ça n’a pas été le cas ?
Le budget de la téléphonie mobile a été multiplié par 6 en 10ans en France. « Téléphoner avec son portable coûte aussi cher qu'’il y a 5 ans. » or on téléphone beaucoup plus !
Les prix de la téléphonie mobile auraient pourtant du baisser, entre 2005 et 2009, pour de nombreuses raisons :
-    Pour une raison économique : « le réseau utilisé par la majorité des consommateurs est désormais rentabilisé », ce qui signifie que ce réseau rapporte plus qu'’il ne coûte, un investissement serait rentabilisé donc les prix devraient baisser.
-    Pour une raison « administrative » : « condamné en 2005, pour entente illicite », les opérateurs auraient du normalement faire des efforts sur leurs tarifs et leurs marges, afin de régulariser les prix payés par les consommateurs.
Malheureusement pour les consommateurs, ça n’a pas été le cas :
-    Pour la raison économique : La rentabilité du réseau aurait du faire baisser les factures mais, avec l’installation de nouveaux réseaux (exemple : 3G+ nouvelle génération), de nouveaux investissements doivent être effectués afin de satisfaire toujours plus de besoins, et ces réseaux ne sont pas encore rentables.
-    Pour la raison « administrative » : Le commentaire explique : « Entre les 3 opérateurs,  il n’y a  pas vraiment de concurrence c’est un marché à 3, où ils feraient tout pour conserver des marges confortables de 30 à 40%.» Cela signifie que les opérateurs ne baissent pas leur prix malgré leur condamnation. On peut en déduire que leur entente est devenue invisible mais qu'elle continue. Par exemple, ils présentent tous, dans leurs offres, un avantage que les autres n'ont pas, mais c'est pour mieux masquer que tous les contrats sont chers et que personne ne veut les baisser.
Afin de régulariser ça, l’Etat a donc décidé de mettre en jeu une quatrième licence, pour un nouvel opérateur qui pourrait en principe faire baisser de moitié les factures des consommateurs. Mais est-ce si sûr ?
BARNIER Lauriane
BELLUS Laurène

12) Si l’on dit que la marge commerciale annuelle des opérateurs est de l’ordre de 40%, dans quelle mesure est-il possible de penser que l’arrivée d’un nouvel opérateur pourrait réduire jusqu’à 50% les prix des services ?

13) Mais pourquoi peut-on craindre aussi que la réduction ne s’avère beaucoup plus faible ?

14) A part l’arrivée d’un nouveau concurrent, qu’est-ce qui pourrait contribuer à faire baisser ces prix ?

Questions complémentaires sur la seconde partie

1) Sur quelles questions, déjà traitée, ce complément apporte-il quelques éléments ?

2) Quels principaux éléments apporte-il au-delà des questions déjà traitées ?

3) Quelles « leçons pour s’équiper » pouvez-vous retirer pour vous-même en tant que client de ce secteur ?

Lorsque que l'on souhaite prendre un forfait de téléphonie mobile, il ne faut pas foncer tête baisser et prendre celui qui a le plus d'option mais s'assurer que celui que l'on choisit répondra le mieux à notre ou à nos besoins. Par exemple, pour une personne qui communiquera essentiellement par SMS, les forfaits SMS illimités semblent correspondre le mieux. Par contre, il sera conseillé à une personne qui passe beaucoup de temps au téléphone de prendre un abonnement qui inclut plusieurs heures de communication. Enfin, pour un professionnel qui se sert quotidiennement de son téléphone mobile, les forfaits "pro" lui seront conseillés.
Cependant, les tarifs de ces forfaits restent souvent très élevés à cause de l'ajout d'options comme celle qui permet l'accès en illimité à internet et aux réseaux sociaux (Facebook, Messenger, etc.). A partir de ce moment là, les téléphones mobiles deviennent de véritables ordinateurs et s'éloignent de l'idée de départ qui est la téléphonie. C'est pour cela qu'en plus de regarder l'ensemble des forfaits de téléphonie mobile, il faut aussi jeter œil aux cartes prépayées qui permettent de faire de la téléphonie pure et simple sans option superflue avec un téléphone basique.

CONVERS Robin et CATTRAT Guillaume

4) Quelles « leçons pour investir (ou non) » pourriez-vous retirer si vous étiez un nouvel opérateur qui envisage de rentrer sur ce secteur en France ?

Le marché de la téléphonie mobile française est "une mine d'or". En France en 2009 on comptait près de 61,5 millions d'abonnés et les revenus des opérateurs sont environ de 4,9 Milliards d'euros ! De plus, en France, seulement 3 opérateurs sont présents sur le marché de nos jours. Et il n'y a pas vraiment de concurrence. Un marché a 3 s'est instauré (et la sanction de 2005 n'a pas changé grand chose). Les prix des forfaits sont élevés chez chacun des opérateurs or les coûts de fabrication sont moindres. Ce qui engendre des bénéfices gigantesque (en 2006, Bouygues a enregistré 565 millions d'euro de bénéfices).
Un opérateur qui voudrait entrer sur le marché de la téléphonie mobile se verra confronté au choix suivant :
- créer une vraie concurrence
- rejoindre les opérateurs déjà présents sur le marché et ainsi bâtir un marché arrangé avec une entente à 4.
Mais avant cela ce nouvel opérateur devra avoir de l'argent pour pouvoir être viable. Car il lui faut bâtir un capital, et pour bâtir ce dernier l'opérateur devra surement obtenir des prêts.
Les bons cotés de rejoindre  l'entente des opérateurs déjà existant sont de s'assurer des bénéfices et un capital bien garnit ainsi qu'une rente quasi continuelle. Mais il y a toujours le risque de ne pas être choisit par les consommateurs.
En créant une vraie concurrence on peut s'approprier le marché à condition de "casser les prix" (une baisse de 10 euros par exemple) mais cela est risqué si les bénéfices ne sont pas assez grands pour rembourser les emprunts. Pour pouvoir choisir ce système il faut avoir un capital de base élevé. Il faut attirer le consommateur avec des prix bas ainsi au fil du temps les 3 opérateurs concurrents seront en grandes difficultés. Puis au fur et a mesure ce nouvel opérateur pourra monter un petit peu ses prix... Mais on ne sait pas quelle sera la stratégie choisie.
CATTRAT Guillaume et CONVERS Robin

 

...

Documents complémentaires :
- Le marché de la téléphonie mobile dans le monde (Le Figaro du 15/07/2010)
- Le marché de la téléphonie mobile en France
- Comment les Français consomment l'Internet mobile
- Les tendances de l'Internet mobile dans le monde
- Observatoire trimestriel du marché des communications électroniques en France  4ème trimestre 2009 (beaucoup de graphiques intéressants)
- Téléphonie mobile / sur Wikipedia / Economie et statistiques
- La sanction de 2005 / sur le site de l'autorité de la concurrence / sur Wikipepia
- Parts de marché : opérateurs de téléphone mobiles en France
- FREE devient le quatrième opérateur de téléphonie mobile du pays (avec vidéo)
- FREE : Les perspectives ... à moyen terme ... Sur le site de France Info, en bas de page, écouter notamment le reportage sonore de 2 minutes de Julie Bloch-Lainé le 18/12/2009

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Et voici l'entretien avec une économiste qui a suivi ce reportage (4 minutes)

9 septembre 2010

Consommation et prix du pain

Consommation et prix du pain ...

 

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I/ Etude de document vidéo sur ce thème

En Mars 2010 quelques journalistes ont mené l'enquête et voyons ce qu'ils ont rapporté (reportage vidéo de 4 minutes dans l'émission de France 5 "C'est notre affaire"...

 

 

 

Questions

1) Que veut dire la présentatrice quand elle évoque la « multiplicité de l’offre » ?

2) Redites d’une autre façon cette phrase de la présentatrice : « Sur ces 5 dernières années, la baguette a augmenté de 11% : plus vite que l’inflation ».
Taux d'inflation : Il mesure la hausse généralisée des prix sur une période donnée en comparant l’indice des prix à la consommation à la fin de la période à celui du début.
Indice des prix à la consommation (IPC) : instrument pour mesurer l’évolution de l’ensemble des prix à la consommation. En économie, lorsqu’on parle du niveau général des prix, c’est à cet indice que l’on se réfère. Son principe de construction est le suivant : c’est une moyenne pondérée des prix des biens les plus consommés, chaque prix étant pondéré par l’importance relative du bien dans la consommation globale.
On peut remplacer la phrase : "Sur ces 5 dernières années, la baguette a augmenté de 11% : plus vite que l’inflation " par : "Entre 2005 et 2010, le prix du pain est passé du niveau 100 au niveau 111 ; c'est plus que le niveau général des prix. L'indice du prix à la consommation a progressé du niveau 100 à moins de 111.
Autrement dit : Si le pain avait couté 100 centimes en 2005, il coûterait donc 111 centimes en 2010. Le prix du pain aurait donc été multiplié par (1+11/100)=1,11
Si le niveau général des prix avait été fixé à 100 en 2005, il aurait été multiplié par un nombre inférieur à celui de l'augmentation du pain. Exemple : augmentation de 5% : multiplication par 1,05
Adrien COUDOL et Clément DUBIEN

3) Sachant que l’indice des prix à la consommation des ménages (base 100 en 1998) est passé du niveau 110,4 en Décembre 2004, au niveau 119,3 en Décembre 2009, faites les calculs nécessaires pour illustrer avec des chiffres l’affirmation de la question précédente.
En 5 ans, l'indice des prix à la consommation des ménages est passé environ du niveau 110 au niveau 120, ce qui représente une augmentation d'à peu près 8%. Il a donc été multiplié par environ 1,08. C'est moins élevé que le coefficient multiplicateur du pain. Ce qui prouve que le pain augmente plus vite que les prix en général.
Adrien COUDOL et Clément DUBIEN

4) Pourquoi les associations de consommateurs s’intéressent-elles particulièrement à l’évolution du prix du pain ?

5) Peut-on dire que le prix du pain est lié au prix du blé ? (Dans quelle mesure oui, et dans quelle mesure ce lien est-il faible ?)

«Il y a deux ans, la hausse du prix du pain était soi-disant due à la hausse du prix des matières premières (le blé). Mais depuis 2009, le prix du blé a baissé d'un tiers tandis que celui de la baguette n'a pas baissé.» Ce qui signifie que dans la mesure où le prix du blé augmente, en tant que matière première, les boulangers sont donc obligés de le répercuter sur le prix du pain. Seulement, lorsque comme 2009, le prix du blé chute, le prix du pain lui ne baisse pas, ce qui n'est pas normal, à moins que le prix du blé ne soit pas une part importante du prix du pain.
Un document complémentaire a pu nous renseigner : La farine ne représente qu'un quart des coûts. Autrement une augmentation de 10% du prix de la farine pourrait justifier une hausse de 2,5% du prix du pain et une baisse de 10% du prix de la farine pourrait justifier une baisse de 2,5% du prix du pain... Il peut y avoir d'autres facteurs qui accentuent ou annulent l'effet lié à la farine, mais si les autres facteurs étaient stables il ne serait pas normal que l'effet-blé soit important à la hausse et nul à la baisse...
BARNIER Lauriane
BELLUS Laurène


6) Qu’est-ce qui, selon les boulangers, influence le plus les prix du pain ? Pourquoi ?
L'essentiel des coûts du pain est plutôt du côté de la masse salariale. Les salaires et charges représentent entre 45 et 50% du chiffre d'affaire. Les boulangers expliquent que c'est la hausse constante de ce coût qui explique pourquoi le prix du pain n'est pas revu à la baisse. Et puis d'autres coûts augmentent. Le loyer par exemple, et l'énergie... Ces indices ont pu augmenter de 30% en 5 ans. Ce sont des grosses augmentations par rapport aux faibles baisses de la farine qu'on a pu avoir. De plus les boulangers n'auraient soi-disant "pas vu la baisse du prix du blé chez eux." (ce que les vendeurs de farine contestent). En résumé, selon les boulangers, ce ne serait pas le prix du blé qui influencerait beaucoup  le pain mais plutôt les salaires et autres charges dont le prix ne cesse d'augmenter.
Mais la suite va montrer qu'il y a d'autres explications ...
BARNIER Lauriane
BELLUS Laurène


7) Leur explication est-elle suffisante pour expliquer l’évolution du prix du pain ? Et sinon, que faudrait-il ajouter ?

Non leur explication disant que le prix du pain augmente à cause des salaires n’est pas suffisante. Il peut dépendre aussi de la hausse des coûts de la matière première (le blé) mais ce n'est pas l'essentiel. Il y a surtout le temps passé en moyenne sur une baguette si les boulangers vendent davantage de pain "tradition" : Il faut environ  6 secondes pour une baguette normale et 18 secondes pour une baguette traditionnelle donc 3 fois plus de temps de travail pour une baguette traditionnelle. Comme il y a de nos jours une diminution de la consommation du pain, les artisans-boulangers augmentent les prix (et la qualité) pour compenser la diminution des achats...

Dans les boutiques à enseignes les adhérents payent leur farine un peu plus cher pour bénéficier de la marque et ils produisent de plus en plus de pains marketés et de pains spéciaux pour augmenter les prix vu que la qualité du pain est dite supérieure. En réalité ils cachent la baisse des coûts que permet ce système, et ce n'est pas le consommateur qui en profite...

BERAUD Alexia & ANTHOUARD Cathie 2nde 1 G : 1/A

8) D’autres explications apparaissent : Les gens demanderaient du « pain traditionnel » qui demanderait plus de travail : Est-ce le résultat d’une stratégie des offreurs ou d’une évolution des goûts des demandeurs ? Débattez et justifiez.

Le succès du pain traditionnel est plutôt dû à une évolution des goûts des demandeurs mais c'est aussi une stratégie des offreurs. Les consommateurs demandent du pain traditionnel qu'ils trouvent meilleur mais qui coûte plus cher. Certains offreurs préfèrent faire du pain ordinaire (fait en machine) car ça met moins de temps, et c'est moins cher ainsi ils peuvent gagner plus avec une partie de la clientèle. Vu que le pain augmente dans beaucoup de points de vente, une partie de la clientèle l'achète plus en grandes surfaces ou il est moins cher. C'est aussi pour ça que les boulangers sont obligés d'innover, de trouver de nouvelles recettes pour pouvoir redonner l'envie du produit à une autre partie des consommateurs. Et si ces consommateurs suivent, le pain augmente un peu ce qui est bien pour les boulangers. Il existe donc une segmentation du marché du pain avec le pain traditionnel qui est meilleur pour les uns et le pain normal (fabriqué en machine) pour les autres. Il y a le pain fabriqué par le boulanger (traditionnel) et le pain fabriqué par les machines (ordinaire). Le pain traditionnel est plus cher que le pain normal. Le prix moyen pour une baguette traditionnelle en France atteint 1euros 10 centimes en comptant tout ...

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9) l’INSEE, qui mesure l’évolution des prix des produits, a-t-elle prévu de prendre en compte les évolutions de qualité des produits pour corriger l’évolution de l’indice des prix (que ce soit pour les téléviseurs ou pour les baguettes) ?
NB : Une « fiche méthode » de l’lNSEE est mise à votre disposition dans les "documents complémentaires" afin que vous en sachiez plus sur la fabrication de l’IPC (indice des prix à la consommation) …
Le fait que l’INSEE essaye de mesurer la hausse du prix de la baguette « à qualité constante » permet-il d’être certain que le budget-pain des ménages n’augmente pas plus que le chiffre qu’il publie (sur le prix de la baguette) ? Justifiez …

10) D’autres explications apparaissent : De plus en plus de baguettes seraient issues d’une production dite « markettée » et/ou avec une farine « markettée » : Comment comprenez-vous cette expression ? Pouvez-vous le dire autrement ?
La personne nous dit que ces chartes de fabrication sont en fait des gages de qualité. Cela vous rassure-t-il ou non sur le fait que la hausse du prix de la baguette corresponde bien à un « plus » pour le consommateur ? Justifiez.

Selon une définition fournie : Une production (ex : farine ou baguette) dite « marketée » est faite dans le cadre d'un accord entre un fournisseur qui s'engage avec son client sur un contrat de partenariat à long terme. Le fournisseur propose non seulement son produit mais aussi le mode d'emploi de son produit et la marque du produit fini qui va avec. Les deux partenaires admettent alors, avec l'engagement sur les approvisionnements, une charte de qualité standard qui va rendre le produit plus facile à vendre car le consommateur pourra retrouver la même marque dans beaucoup de magasins (et rester fidèle même en changeant de magasin)...
La forme juridique de tels partenariats peut être la "franchise" ou un "GIE" qui permet plus de souplesse...

 

Selon une autre source: http://pfeda.univ-lille1.fr/iaal/docs/dess1997/pain/bag_fin_rap.pdf
Les boulangers peuvent trouver différents avantages à s'associer aux G.I.E (Groupement d'Intérêt Économique) :
- Ils disposent d'une farine haut de gamme, issue de variétés spécifiques de blés et contrôlées.
- Ils profitent d'un soutien technique, financier, et publi-promotionnel, ils luttent contre les nouvelles concurrences.
- Ils s'écartent de la spirale infernale de baisse des prix.
- Ils ont le sentiment d'appartenir à une organisation solide.

 Chaque meunerie développe un partenariat avec les boulangers de sa région pour vendre la farine marketée, et chaque boulanger tente, via l'enseigne à laquelle il s'associe, de fidéliser ses clients. Notons dès à présent que les boulangers conservent dans tous les cas leur indépendance. Il n'existe formellement aucune franchise, ni royalties, ni réseaux de concessionnaires.
Tout fonctionne par persuasion mutuelle et par motivation à la réussite mais même si les meuniers ne veulent rien imposer, ils doivent définir une règle du jeu, à la fois dans une logique de qualité produit, mais aussi pour pérenniser le partenariat dans un climat de confiance mutuel. L'artisan reste maître chez lui. Quelle que soit la formule proposée et à tout moment, il peut se désolidariser et abandonner son enseigne. L'association est d'une grande souplesse et mutuellement avantageuse.

Théoriquement, il y a une concurrence entre les différentes marques de farine. Les prix devraient donc baisser.
Mais on peut voir qu'ils ne diminuent pas et vont même dans le sens contraire. On en déduit donc qu'il existe une fausse concurrence entre les producteurs de farine. Cette dernière permet donc une hausse des prix.

  Le fait qu'on nous dise que cette hausse de prix est associée à un gage de qualité ne me rassure pas. En effet, le fait qu'il n'y est pas de contrat entre les G.I.E et les artisans ne garantit pas la qualité supérieure de la farine. De plus, cette fausse concurrence déclenche une hausse des prix. On ne peut donc pas savoir si ce marketing est avantageux ou pas pour le consommateur.

On peut donc s'apercevoir que ce marketing de la farine a ses avantages mais aussi ses inconvénients: le consommateur aura peut-être un pain de meilleure qualité mais il devra en payer le prix.

 CONVERS Robin, DESCAVES Vincent et CHARLES Chloé.

 

11) On apprend généralement, en économie, que quand le prix d’un bien augmente, la demande de ce bien risque de diminuer … Alors dans quelle mesure peut-on dire que la baisse de la consommation de pain est une conséquence de l’augmentation de son prix ? (Quelle affirmation de fin de reportage semble aller plutôt dans ce sens ?). Cette explication vous paraît-elle satisfaisante ? Pourquoi ?

12) Peut-on dire aujourd’hui que le pain reste un aliment de base de la population française ?
N’y a-t-il pas, pour les produits de base, un effet particulier, (une relation spéciale entre les prix et les quantités demandées) ? Comment se nomme cet effet et comment peut-on l’expliquer ?
Si cet effet spécial n’est plus guère constaté, cela suffit-il pour dire que le pain est devenu un produit « comme les autres » ? Justifiez…

On peut dire que le pain reste un aliment de base de la population française bien que sa consommation ait diminué de 900 grammes à 160 grammes (par habitant et par jour) en 100 ans. Il reste le symbole du dernier des aliments dont on pourrait nous priver en cas de pénurie, même s'il n'est plus "vital" que pour une petite fraction de population très pauvre. D'ailleurs la consommation de pain semble aujourd'hui stabilisée et elle dépend assez peu du prix du pain.
Il exist
ait, pour les produits de base comme le pain, l'effet Giffen : plus le prix du pain augmente, plus sa consommation augmente. En effet, si le pain est plus cher, le consommateur achète moins d'autres produits et du coup dépense plus pour le pain : "Ce phénomène s'explique par le fait que la capacité d'acheter d'autres produits diminue (notamment des produits alimentaires tels que les viandes et les fruits). Les consommateurs à revenu modeste réduisent alors leurs dépenses des produits alimentaires plus nobles pour se rabattre sur la consommation des biens de première nécessité (pain, pomme de terre, etc.) et ce, malgré leur renchérissement." Ici la relation spéciale entre la demande et le prix est la suivante : la demande varie en fonction inverse des prix.
Si l'effet Giffen n'est plus observable
de nos jours, c'est d'abord parce les ménages "condamnés au pain" sont devenus rares Cela signifie-t-il que lorsque les prix augmentent, le consommateur modeste préfère acheter autre chose que du pain ? Le pain est-il devenu un produit de consommation "comme les autres" ? Pas tout à fait puisque justement la baisse puis la stabilisation de sa consommation ne s'expliquent pas par son prix...
Joannès Chambon Romain Chanut

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